Brigitte le 25 mars 2020
Le 16 mars 2020, le confinement est annoncé.
Les élections municipales ont eu lieu in extremis la veille.
Soudain, tout s'arrête…. enfin presque tout !
Les professionnels de santé, de l'alimentation, des transports, bref tout ceux qui ne peuvent pas télétravailler, continuent leur activité, souvent en doublant leurs efforts.
Ceux qui travaillent chez eux, doivent aussi s'occuper de leurs enfants, les assister dans l'éducation en ligne, s'assurer qu'ils prennent l'air pendant l'heure autorisée à 1km maximum du domicile, effectuant parfois des journées qui démarrent à 7h et s'achèvent à minuit.
Les activités interrompues placent un grand nombre de personnes face à face avec le temps, ce temps précieux qui fait souvent défaut, est là à présent, tout entier.
Il s'impose.
Effrayant ceux habitués à courir après lui.
Angoissant ceux que ce tête à tête effraie.
Mobilisant l'imagination, la création, l'organisation….
Il s'étale paresseusement, dans le soleil éclatant du printemps.
Attirant les chanceux propriétaires de jardin, au pied des arbres, au raz des plantes qui surgissent de terre, des fleurs qui éclosent.
...se moquant des préoccupations du virus, la Nature s'exprime avec beauté et insolence.
Se réapproprier le temps !
Nous n'avons pas le choix.
Nous devons tous nous adapter, face à cette pandémie de Corona virus.
Alors, si on le peut, se réapproprier le temps se révèle une magnifique opportunité.
Pour ma part, ce confinement me rappelle une période où je n'avais pas d'autres choix que celui de rester chez moi, je ne sortais que pour recevoir des soins.
J'avais eu un très grave accident, et, au moins pendant 6 mois, je suis restée essentiellement à mon domicile.
Je n'avais même pas la possibilité de lire, parce-que souffrant de diplopie, j'ai vu double pendant 4 mois.
J'écoutais de la musique, des contes et récits audio., et je dormais beaucoup, il me fallait me réparer.
Au terme de 19 mois d'arrêt de travail, et de la quasi disparition de migraines très invalidantes, j'avais pris la décision de reprendre le travail pour une durée d'une année et de prendre ensuite une retraite anticipée.
Je souhaitais retrouver ce temps qui non seulement m'avait aidée à me réparer, mais, m'avait révélé son importance, sa richesse...
Aujourd'hui, je suis déçue que ma formation à Paris soit interrompue, que je ne puisse plus donner de cours de Yoga, ni en recevoir, que mes stages de Qi Gong soient reportés, que mes cours de prévention routière n'aient plus lieu, que les visites des proches soient ajournées….c'est ce qui me manque le plus, la rencontre affectueuse, et cordiale avec mes proches et mon entourage...ne plus échanger de regards, de sourires, des mots, des lieux communs même….
Alors, comme il y a 5 ans, je m'adapte.
Gageons qu'au terme de ce confinement que j'espère positif et le plus court possible, de bonnes choses se révéleront, pour tout un chacun et au niveau sociétal...le goût du temps retrouvé, davantage de sagesse et de solidarité aussi.
Les élections municipales ont eu lieu in extremis la veille.
Soudain, tout s'arrête…. enfin presque tout !
Les professionnels de santé, de l'alimentation, des transports, bref tout ceux qui ne peuvent pas télétravailler, continuent leur activité, souvent en doublant leurs efforts.
Ceux qui travaillent chez eux, doivent aussi s'occuper de leurs enfants, les assister dans l'éducation en ligne, s'assurer qu'ils prennent l'air pendant l'heure autorisée à 1km maximum du domicile, effectuant parfois des journées qui démarrent à 7h et s'achèvent à minuit.
Les activités interrompues placent un grand nombre de personnes face à face avec le temps, ce temps précieux qui fait souvent défaut, est là à présent, tout entier.
Il s'impose.
Effrayant ceux habitués à courir après lui.
Angoissant ceux que ce tête à tête effraie.
Mobilisant l'imagination, la création, l'organisation….
Il s'étale paresseusement, dans le soleil éclatant du printemps.
Attirant les chanceux propriétaires de jardin, au pied des arbres, au raz des plantes qui surgissent de terre, des fleurs qui éclosent.
...se moquant des préoccupations du virus, la Nature s'exprime avec beauté et insolence.
Se réapproprier le temps !
Nous n'avons pas le choix.
Nous devons tous nous adapter, face à cette pandémie de Corona virus.
Alors, si on le peut, se réapproprier le temps se révèle une magnifique opportunité.
Pour ma part, ce confinement me rappelle une période où je n'avais pas d'autres choix que celui de rester chez moi, je ne sortais que pour recevoir des soins.
J'avais eu un très grave accident, et, au moins pendant 6 mois, je suis restée essentiellement à mon domicile.
Je n'avais même pas la possibilité de lire, parce-que souffrant de diplopie, j'ai vu double pendant 4 mois.
J'écoutais de la musique, des contes et récits audio., et je dormais beaucoup, il me fallait me réparer.
Au terme de 19 mois d'arrêt de travail, et de la quasi disparition de migraines très invalidantes, j'avais pris la décision de reprendre le travail pour une durée d'une année et de prendre ensuite une retraite anticipée.
Je souhaitais retrouver ce temps qui non seulement m'avait aidée à me réparer, mais, m'avait révélé son importance, sa richesse...
Aujourd'hui, je suis déçue que ma formation à Paris soit interrompue, que je ne puisse plus donner de cours de Yoga, ni en recevoir, que mes stages de Qi Gong soient reportés, que mes cours de prévention routière n'aient plus lieu, que les visites des proches soient ajournées….c'est ce qui me manque le plus, la rencontre affectueuse, et cordiale avec mes proches et mon entourage...ne plus échanger de regards, de sourires, des mots, des lieux communs même….
Alors, comme il y a 5 ans, je m'adapte.
Gageons qu'au terme de ce confinement que j'espère positif et le plus court possible, de bonnes choses se révéleront, pour tout un chacun et au niveau sociétal...le goût du temps retrouvé, davantage de sagesse et de solidarité aussi.
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