samedi 6 février 2021

 Préceptes de bien être

Avant de vous endormir, revoyez rapidement les évènements de la journée.
Exprimer votre gratitude pour les bons moments.
Vous ferez mieux pour ceux qui restent perfectibles.

Gardez le contact avec la Nature.
Marcher à chaque occasion, et pratiquer la respiration consciente .
Lorsque c'est possible, laissez votre regard se perdre loin à l'horizon.

Nourrissez vous intellectuellement, spirituellement.
Intéressez- vous à de nouvelles choses.

Changer vos habitudes de pensée.
- le plus  beau le plus merveilleux voyage , c'est changer de regard- disait Proust

Soyez bienveillants envers tous.
Mangez équilibré en vous rappelant l'importance de l'alimentation, c'est votre combustible, votre énergie, tout comme l'air que vous respirez.
Passez un peu de temps seul chaque jour, dans votre intériorité, en respirant consciemment, laissant passer la foultitude des pensées qui agite le mental, tels des nuages dans un beau ciel d'été.
Développez le contentement" santosha".
Cultivez les pensées positives, en vous rappelant que les pensées sont énergie, vibrations.
Acceptez le moment présent.
Souvenez-vous de l'impermanence de toute chose.

lundi 14 décembre 2020

Chapelure

 Comme vous le savez, ou pas, ma formation de professeure de Hatha Yoga se poursuit en visioconférence du fait de la crise sanitaire.

En effet le forum parisien 104 rue de Vaugirard où cours, pédagogie, conférences et ateliers ont lieu, ferme ses portes jusqu'en janvier  prochain.

Ce dimanche 13 décembre à 10 H, je suis ravie de me laisser porter par un cours de Yoga en tant qu'élève.... même en visioconférence, on s'adapte, et puis l'essentiel est d'écouter, les mots précis suffisent à se placer dans une plus grande intériorité.

Je suis installée sur la mezzanine de la maison avec la tablette bien positionnée par Hubert qui veille à ce que je puisse travailler dans les meilleures conditions.

J'écoute attentivement pour me laisser guider....lorsque.....un bruit de marteau piqueur couvre la voix de Christine notre professeure.

Je réalise que cela se passe  en bas, le son monte en puissance et martèlements saccadés....

Je dois faire cesser ce vacarme qui m'empêche de suivre ce cours tant attendu.

Très contrariée, je dévale les escaliers, me dirige vers les décibels, c'est à la cuisine....j'ouvre la porte pour découvrir :

Chéri  (pas seulement geek, il aime aussi cuisiner), qui prépare de la chapelure à l'aide du robot ménager !

Le pain rassis, dur comme du bois, donne du fil à tordre au robot qui vrombit sa peine...

Il faut reconnaître, et là j'adresse mes excuses à fille benjamine ( qui comprendra de quoi je parle), que notre logis a un défaut parmi ses nombreux avantages ( la perfection de ce monde est ainsi parée de dualités)

Notre 🏠 dotée d'un toit cathédrale possède cet inconvénient d'amplifier les sons jusqu'à l'étage.....

Très contrariée, je houspille Chéri dit  Lapin, et lui ordonne de cesser manu militari  ce boucan.

Je monte à l'étage espérant reprendre ma séance interrompue.

Sauf que, quelques minutes plus tard, les décibels reprennent de plus belle !

Redescente à toute vitesse des escaliers , tiens, la cuisine est déserte... C'est au fond du couloir d'entrée, dans son bureau, que Hubert entreprend la poursuite de son chantier....pensant à tort qu'ainsi éloigné, le bruit serait diffus...Face à mon courroux, c'est sûr il n'y aura plus de tentatives...Je dois utiliser mes facultés de yogi pour calmer mon ressentiment et poursuivre ma séance....et,  en fin de cours pendant la relaxation advient une pensée  que je ne laisse guère passer comme un nuage , cette pensée me fait sourire:

- cela fera au moins une p'tite histoire à raconter !-

 

A la pause déjeuner, ma rancoeur est dissoute ( c'est plus rapide que pour l'ego), et en goûtant le plat confectionné par Chéri, endives gratinées à la chapelure "Home made" ( ah c'est sûr qu'elle était faite maison, cette chapelure), Lapin est COMPLÈTEMENT pardonné, car, c'est tout simplement DÉLICIEUX 😊

 

Désormais je possède un argument de taille pour convaincre Lapin de la nécessité de faire construire ma salle yoga dans l'allée de notre jardin.

Belle fin d'année 

Om Shanti



--

Bien cordialement
Brigitte SCARBONCHI  

dimanche 14 juin 2020

Vers St Jean de Monts


Un sortie vers St Jean de Mont et en vélo sur la plage.
Le montage est réalisé sur la tablette 

Drone dans les marais d'Olonne




Balade à vélo sur la piste qui passe dans les marais.
Le montage est réalisé sur tablette avec Power Director pour Android, un très bon logiciel de montage, performant et très facile à utiliser.

vendredi 22 mai 2020

lundi 27 avril 2020

Peur nocturne


Brigitte Scarbonchi

dim. 26 avr. 01:20 (il y a 1 jour)
Chasse aux escargots 25 avril 2020


Il est minuit ¼, et on vient juste de se faire arrêter !
J'explique:
Après la soirée TV pour Hubert, lecture Yoga pour moi...on fait un petit tour de jardin, un autre rituel vespéral…
Hubert remarque que les escargots sortent la nuit, ce sont eux qui dévorent les salades soigneusement plantées.

Nous décidons de les regrouper dans un seau et de les porter dans le parc tout proche.
Un 1er déménagement d'escargots a lieu, nous déversons une centaine de gastéropodes au pied d'un grand arbre entouré de feuillages et d'herbe, ainsi auront-ils de quoi se nourrir.
De retour chez nous, nous procédons à une seconde inspection, on en ramasse tout  autant.  
Hubert propose de les porter dans un autre espace à peine plus loin, pour plus de discrétion..
Le second seau vidé, je fais remarquer à Hubert que l'endroit est moins plaisant, il y a une  une route à traverser, et même en période de confinement, des voitures circulent, d'ailleurs nous courons pour éviter de nous faire écraser, car une auto vient de passer, alors que nous entendons déjà le moteur d'une autre rugir…

Cet autre véhicule freine brusquement à notre hauteur, c'est la police municipale !
Qui nous demande notre attestation….
Que nous n'avons pas puisqu'il s'agissait de s'absenter qq minutes tout au plus….le petit seau se balance au bout de mon bras, les 3 policiers sont intrigués, j'explique, les salades dévorées,  la chasse aux escargots qui ne sortent que la nuit etc ..
Ils sont impressionnants ces 3 gars, costumés, armés et masqués.. la police ne me fait pas peur, mon père était OPJ, et j'ai une vision positive de ce corps de métier, je les vois davantage comme protecteurs, même si je sais tristement qu'il y a aussi des exactions commises…
Néanmoins mon cœur bat la chamade, je pense aux amendes...270 €, ça fait cher pour des salades….!

L'un des agents demande à Hubert d'aller chercher nos pièces d'identité…
  • Pas la peine de faire vos attestations, c'est trop tard !-  ajoute-t-il
J'attends et je discute avec les policiers, lesquels viennent d'arriver aux Sables, et jugent que la situation inédite pourrait ressembler à un bizutage.
L'un d'eux sympathise avec moi, le 2eme est absorbé par son écran, le 3eme se montre sévère.
  • ça fera tout de même 2 fois 135 €!- 
  • Oh là là c'est trop bête pour qq minutes… on a tjs pris nos attestations !- 
  • Il y a tjs une première fois- rétorque le Sévère

Hubert ne revient pas, les agents de police commencent à douter du fait que notre domicile soit tout proche….je leur propose de m'accompagner, d'autant que je réalise que c'est moi qui ai les clés…. Hubert n'a pas pu rentrer !
En effet Hubert arrive penaud sans nos CI, il a fait le tour de la maison, belle et bien fermée 
Je lui donne mon trousseau, tente de lui expliquer où trouver ma CI….Et j'attends à nouveau en bonne compagnie…
Je suis désolée et je le dis….je le répète en attendant Hubert qui ne se montre pas, il doit chercher en vain mon sac…
La voiture de police  ronronne durant cette attente, j'ai envie de proposer de couper le moteur, c'est bruyant et polluant, n'est-ce-pas ?..Mais je me dis que ce n'est peut-être pas le moment de leur faire part de mes considérations écologiques.
Des appels et échanges se font par les radios dont sont également équipés les policiers…
Soudain, ils me disent de partir...surprise je reponds qu'Hubert ne saurait tarder..
  • C'est bon vous pouvez y aller, mais la prochaine fois pensez à vos attestations !
Je les remercie, et toute guillerette et soulagée je rejoins Hubert qui , effectivement,  n'avait pas trouvé mon sac à main…
Une chance car eût -il apporté nos papiers, nous aurions été verbalisés.

A croire qu' une affaire plus sérieuse avait amené les agents de police à abandonner ces retraités avec leur singulière histoire de chasse aux escargots !


Brigou

dimanche 26 avril 2020

mardi 31 mars 2020

C’était il y a presque 30 ans….



Brigitte,dernier jour de mars 2020

Alors que nous commençons notre 3ème semaine de confinement pour vaincre le Corona virus, je me suis rappelée un épisode de ma vie durant lequel j’avais éprouvé des sentiments ressemblant à ceux que je vis aujourd’hui, notamment la grande frustration de ne pouvoir aider agir autrement qu’en demeurant cloîtrée...






C’était il y a presque 30 ans….

Cyclone Gilbert sept 1988




L'ouragan Gilbert est un cyclone tropical de catégorie 5 sur l'échelle de Saffir-Simpson formé dans l'Atlantique du 8 septembre au 19 septembre 1988. Il affecta la Jamaïque, les îles Caïmans, le Mexique (île de Cozumel, péninsule du Yucatán, Tamaulipas, Nuevo León) et les États-Unis (Texas), occasionnant 341 décès et 5,5 milliards de dollars américains de dégâts.

Avec une pression de 888 hPa, la plus basse alors observée dans l'hémisphère nord, il était l'ouragan le plus intense de l'Atlantique avant d'être surpassé par Wilma en 2005.




C'était en septembre 1988, le cyclone Gilbert décimait les États Unis, et tout le sud américain dont le Mexique .




Guy mon compagnon avait été embauché comme médecin hyperbare auprès du club Méditerranée et, je me réjouissais de ce qui se présentait comme 1 mois de vacances idylliques à Cancun.














Cependant, une semaine après notre arrivée, le vent se mit à souffler de plus en plus fort, les nuages obscursissaient le ciel d'azur, les cours de tennis et de plongée n'avaient plus lieu par sécurité, seuls demeuraient ceux de fitness en salle.




Nous étions 300 vacanciers et personnels du club.




2 couples étaient partis précipitamment avant l'annonce d'évacuation de la petite ville côtière, anticipant le rapatriement qui plus tard tarderait à se mettre en place…

Au signal des autorités américaines, des bus vinrent chercher d'abord tous les clients du club, le personnel dont Guy faisait partie restant jusqu'à la fin pour prioriser les vacanciers inquiets.

Dans la capitale, Mexico, plusieurs hôtels avaient mis à notre disposition leur immense hall.

Nous y étions entassés, assis ou allongés sur la moquette moelleuse dont le sol était couvert….pour peu de temps...car au plus fort de l'ouragan, afin d'éviter que les portes vitrées de hall ne volent en éclats au risque de blesser, la moquette fut décollée par des bras musclés afin de faire rempart devant l'entrée... c'était la nuit, il régnait une atmosphère de cataclysme…. cependant je me sentais sécurisée, des leaders dont Guy faisaient partie avaient pris les choses en main.

Une organisation fût mise en place, un service de nettoyage, pas question de se laisser aller...la chaleur étouffante, la promiscuité eurent cependant raison de notre immunité.

Après 3 jours de confinement serré, l'épidémie de conjonctivite du Yucatan se développa à grande échelle, la plupart d'entre nous avaient les yeux rouges et infectés…

Guy et d'autres hommes commençaient à sortir pour évaluer les possibilités de circuler au dehors sans danger.

Ils rapportaient médicaments et vivres récupérés au Club de Cancun, ils avaient pris des photos montrant les désastres, route au béton soulevé, piscine remplie de sable…






Je n’'en pouvais plus de demeurer ainsi confinée, j’étais frustrée de ne pouvoir agir et surtout je ne supportais plus l’air étouffant et la promiscuité..

Une nuit je sortis dans les jardins de l'hôtel, tellement heureuse de respirer l'air tiède.. j'avais envie de dormir sous les étoiles qui brillaient insolemment, ignorant le désastre provoqué par l'ouragan….. hélas il me fallut rentrer vite , j'étais sans cesse importunée, pas moyen de profiter de cet espace de Nature.

Peu à peu les rapatriements s'organisaient, je voyais le hall d'hôtel se vider, j'avais hâte de partir moi aussi, mais les encadrants devaient s'assurer que tous les vacanciers étaient en route vers leur pays d'origine avant de pouvoir partir aussi...il y eut encore 2 jours passés dans ce hall d'hôtel, nos repas étaient invariablement composés de pain de mie et de pâte d'arachide, les américains y ajoutaient de la confiture...au moins avions-nous de quoi manger !

Mon amie russe Marina ne me quittait pas, j'aurais aimé moi aussi être active faire partie du commando de sortie, alors toutes les 2 nous avons commencé à nous aventurer dans les rues proches..surprises de réaliser l’émergence économique : .des tee-shirts "I've survived Gilbert's hurricane" étaient déjà en vente, incroyable l'esprit pratique et d'entreprise des autochtones, habitués aux caprices de la Nature….

Nous avons eu le droit au 4è jour, d’accompagner l’expédition sur les lieux du Club...lequel était ravagé, je me suis jetée dans les vagues tant l’eau me manquait, on m’ordonna de revenir manu militari, des serpents de mer avaient été repérés, le danger régnait….





















Enfin au 6ème jour, Guy et moi avons pu embarquer pour retourner en France… jamais la nourriture à bord ne m'avait semblée si bonne….dans l'avion les repas servis me parurent délicats, délicieux et variés.

Nos proches seraient enfin rassurés et heureux de nous revoir sains et saufs, à l’époque les moyens technologiques étaient limités et les nouvelles s’acheminaient par télégrammes et téléphone fixe !

Rentrés chez nous, nous avons dormi, dormi…un très long temps, .ah ... dans un vrai lit, quel luxe, quel confort... et, lorsque nous nous sommes réveillés, nous regardant l'un et l'autre nous nous sommes mis à rire!

Epargnés jusqu'alors par l'épidémie de conjonctivite du Yucatan, cette fois ci nos yeux rouges et collés trahissaient la contamination de dernier instant….


mercredi 25 mars 2020

Au bonheur du temps retrouvé



Brigitte le 25 mars 2020

 Le  16 mars 2020, le confinement est annoncé.
Les élections municipales ont eu lieu in extremis la veille.
Soudain, tout s'arrête…. enfin presque tout !

Les professionnels de santé, de l'alimentation, des transports, bref tout ceux qui ne peuvent pas télétravailler, continuent leur activité, souvent en doublant leurs efforts.

Ceux qui travaillent chez eux, doivent aussi s'occuper de leurs enfants, les assister dans l'éducation en ligne, s'assurer qu'ils prennent l'air pendant l'heure autorisée à 1km maximum du domicile, effectuant parfois des journées qui démarrent à 7h et s'achèvent à minuit.

Les activités interrompues placent un grand nombre de personnes face à face avec le temps, ce temps précieux qui fait souvent défaut, est là à présent, tout entier.

Il s'impose.
Effrayant ceux habitués à courir après lui.
Angoissant ceux que ce tête à tête effraie.
Mobilisant l'imagination, la création, l'organisation….
Il s'étale paresseusement, dans le soleil éclatant du printemps.
Attirant les chanceux propriétaires de jardin, au pied des arbres, au raz des plantes qui surgissent de terre, des fleurs qui éclosent.
...se moquant des préoccupations du virus, la Nature s'exprime avec beauté et insolence.

Se réapproprier le temps !
Nous n'avons pas le choix.
Nous devons tous nous adapter, face à cette pandémie de Corona virus.
Alors, si on le peut, se réapproprier le temps se révèle une magnifique opportunité.

Pour ma part, ce confinement me rappelle une période où je n'avais pas d'autres choix que celui de rester chez moi, je ne sortais que pour recevoir des soins.
J'avais eu un très grave accident, et, au moins pendant 6 mois, je suis restée essentiellement à mon domicile.
Je n'avais même pas la possibilité de lire, parce-que souffrant de diplopie, j'ai vu double pendant 4 mois.
J'écoutais de la musique, des contes et récits audio., et je dormais beaucoup, il me fallait me réparer.
Au terme de 19 mois d'arrêt de travail, et de la quasi disparition de migraines très invalidantes, j'avais pris la décision de reprendre le travail pour une durée d'une année et de prendre ensuite une retraite anticipée.

Je souhaitais retrouver ce temps qui non seulement m'avait aidée à me réparer, mais, m'avait révélé son importance, sa richesse...

Aujourd'hui, je suis déçue que ma formation à Paris soit interrompue, que je ne puisse plus donner de cours de Yoga, ni en recevoir, que mes stages de Qi Gong soient reportés, que mes cours de prévention routière n'aient plus lieu, que les visites des proches soient ajournées….c'est ce qui me manque le plus, la rencontre affectueuse, et cordiale avec mes proches et mon entourage...ne plus échanger de regards, de sourires, des mots, des lieux communs même….

Alors, comme il y a 5 ans, je m'adapte.

Gageons qu'au terme de ce confinement que j'espère positif et le plus court possible, de bonnes choses se révéleront, pour tout un chacun et au niveau sociétal...le goût du temps retrouvé, davantage de sagesse et de solidarité aussi.




lundi 23 mars 2020

Lundi 23 mars 2020 / Brigitte

C'est le 8è jour de confinement.
On  entreprend la peinture de mon bureau qui fait aussi office de chambre d'amis.
Cela va nous occuper, c'est certain.
Il fait très beau et faire Qi Gong et méthode du Dr Ruffier dans le jardin devient incontournables.
Je pratique néanmoins le Yoga à l'intérieur en ce que cela demande davantage de chaleur.
Le téléphone est très très utile, pour papoter avec les proches, à défaut de se rencontrer.
Nous avons visionné un documentaire intéressant : "C'est quoi le bonheur"" de Julien PERON, qui m'a rappelé un film tout aussi passionnant "En quête de sens"...

dimanche 22 mars 2020

Confinement jour 8

Dimanche 22 mars 2020


Pour moi, le plus difficile c'est :


  • Ne pas pouvoir partager le gros gâteau à l'orange confectionné en réunissant amis, famille pour un goûter….on se rattrapera c'est sûr !
  • Ne pas pouvoir aider si ce n'est en respectant le confinement….souhaitant qu'il apporte des résultats satisfaisants bien vite.
  • Ne pas pouvoir effectuer les formes Qi Gong face à l'océan, j'ai la chance de pratiquer dans le jardin cependant..
  • Reporter ma formation parisienne, je travaille en solo, pratique et théorie 2 fois plus néanmoins...
  • Ne pas pouvoir recevoir les proches dont les visites étaient prévues au printemps..
  • Me limiter aux déplacements strictement nécessaires alimentaires...enfourcher mon vélo pour 5 km AR seulement.. chic BIOCOOP est à 2,5 km..
  • Ne plus pouvoir donner mes cours, ni en recevoir, heureusement les moyens technologiques compensent par la diffusion de vidéos, et j'enrichis moi aussi mon blog.
  • Ne plus pouvoir rencontrer amis, famille, voisins, échanger en toute quiétude en étant proches physiquement.. heureusement nous pouvons nous appeler...
  • Ne pas savoir quand les filles seront rapatriées, souhaitant qu'au Mali comme au Chili, les conditions sanitaires demeurent bonnes.
  • De voir mon assurance vie fondre comme neige au soleil, parce-que le placement est à 40% en unités de compte donc soumis aux fluctuations boursières.. mais plaie d'argent n'est pas mortel dit le proverbe…

Je vais pouvoir :


  • écrire l'histoire de ma tante Corse
  • commencer la campagne fiscale, pas moins de 7 déclarations à faire, pour les 3 enfants et moi.
  • Aider Hubert à aménager le garage, à jardiner…
  • Lire, écrire, apprendre à dessiner les postures Yoga.
  • Trier, pilonner, ranger tout ce que l'on a tendance à remettre à plus tard.
  • ..et bien sûr rester en contact avec tous grâce aux moyens technologiques.
Brigitte

Confinement jour 5 et 6




Jeudi 19 mars 2020


J’aide Hubert, à nettoyer l’extérieur, carport et allée sont passées au karcher ainsi que le devant du garage.

On entend le ronronnement des machines dans le voisinage, c’est sûr les maisons et extérieurs seront nickels !




Vendredi 20 mars 2020


C’est le printemps, la nature explose en renouveau de toute sorte, et le soleil brille...ça fait du bien après l’automne et l’hiver pluvieux vécus.

C’est à Biocoop que je me rends pour acheter des légumes frais, l’ambiance est plus détendue, les caisses sont protégées par des paravents de plexiglass.

On commence à ranger le garage, il y a de quoi nous occuper avec tous les cartons que Hubert a rapportés de son ancienne maison de campagne.

Mes filles au Chili, et au Mali ont envie de rentrer, mais le rapatriement n’est pas envisageable dans l’immédiat !

Arlan, malade et enfermé dans son studio vichyssois depuis 9 jours, commence à aller mieux, ouf...il n’avait pas osé m’annoncer qu’il avait certainement attrapé le corona virus, de peur de m’inquiéter…

Le figuier pousse bien.

Brigitte

Confinement jour 3 et 4



Mardi 17 mars 2020

A 10h30, Michèle, Alex et moi, effectuons notre séance de gym, en plein air dans le jardin.

J’ai préparé des lotions de massages aux huiles essentielles dont une calmante pour Alex, qui, bousculé dans ses repères, se montre très angoissé.




Mercredi 18 mars 2020

Les mesures de confinement se durcissent, désormais, s’aérer c’est possible mais pas au-delà de 500 m de chez soi !

Je vais faire des courses à Intermarché, les rares personnes croisées, tête baissée paraissent méfiantes, j’ai envie de leur crier :


être aimable ne fait pas attraper le virus !-



Les caissières gantées portent un casque de plexiglass.

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Confinement jour 2



Lundi 16 mars 2020

Les informations annoncent le début du confinement

On a encore le droit de se rendre à la plage et de faire du sport à qq km de chez soi.

La maison de retraite où je donne des cours de yoga/chaise, me prévient que ces derniers sont suspendus.

Les cours et stages de formation de yoga et Qi Gong que je prends avaient déjà été annulés la semaine dernière .

Je préviens mes cousins que je ne ferai pas cours comme chaque lundi...le petit cousin Alex est si déçu que je lui propose en échange une séance de gymnastique selon la méthode du Dr Ruffier, pour laquelle j’ai été également formée.



Confinement jour 1

Dimanche 15 mars 2020   jour de vote...


...ça me parait étrange que l’on se rassemble pour voter alors que les informations alertent sur l’ampleur du CORONA virus, et la nécessité de se protéger !




Surtout que, dans le quartier du Château d’Olonne, les élections ont lieu dans un EPHAD...or ces derniers devaient être fermés et interdits à tout public autre que soignant !

Bref, malgré ma décision initiale de boycotter le vote, nous nous rendons Hubert et moi au bureau de vote, c’est calme et bien ordonné, masques, gel nettoyant etc…





Brigitte